Héraclès maniait habilement toutes les armes, le javelot, l’épée que Hermès lui avait donnée, l’arc et ses flèches de plumes d’aigle fournies par Apollon, discipline dans laquelle il excellait à un point tel qu’il avait réussi à battre son maître d'armes Eurythos au tir dans un anneau, mais, dit-on, il préférait la massue.
Il en fabriqua deux lui-même qui ne le quittèrent presque jamais.
La première il la façonna à dix huit ans quand il vint tuer le lion de Cithéron sur le mont Hélicon où il trouva le bel olivier bien dur avec lequel il explosa la tête de l’animal.
Quelque temps plus tard il combattit le lion de Némée, celui-ci était beaucoup plus coriace. La massue se brisa sur la tête du lion, qui ne ressentit rien de plus qu'un petit vertige et quelques acouphènes siffleurs.
Il fabriqua la seconde massue à Cleonae, entre Corinthe et Argos, toujours avec du bois d’olivier sauvage.